Quel est le principe d’une infiltration de corticoïdes ?
Une infiltration consiste à injecter des corticoïdes dans une zone anatomique douloureuse. De cette manière, le médicament est en contact direct avec la zone à soigner, ce qui optimise son action. Les corticoïdes sont des anti-inflammatoires et peuvent agir sur les symptômes (la douleur).
Cette méthode se révèle particulièrement efficace pour combattre les maladies articulaires. Elle est d’ailleurs très souvent utilisée dans le cadre de la médecine du sport. Les sportifs sont les plus exposés aux traumatismes et aux douleurs du genou.
L’infiltration a surtout un but thérapeutique (soulager les douleurs). Parfois elle vous sera proposée à visée diagnostic. En effet, si plusieurs régions anatomiques proches sont douloureuses et que les examens complémentaires ne peuvent pas poser un diagnostic précis, l’infiltration d’une région, si elle est très efficace (disparition des douleurs), prouvera l’origine de la douleur et permettra d’orienter les traitements.
Comment se déroule l’infiltration ?
Le spécialiste fait appel à un matériel stérile à usage unique. Chaque instrument utilisé pour l’infiltration doit répondre à cet impératif afin d’éliminer les risques d’infection. Le patient est invité à s’allonger sur le dos.
Une fois que tout est prêt, il procède à une désinfection de la peau à l’aide d’un antiseptique puis procède à l’infiltration proprement dite après une anesthésie locale.
Une fois l’opération terminée, il appuie ferment sur la zone où l’injection a été réalisée à l’aide d’une compresse stérile imprégnée d’antiseptique. Puis un pansement est mis en place et celui-ci devra être gardé durant quelques heures.
Le patient peut directement rentrer chez lui (de préférence en voiture) et se reposer afin d’optimiser l’action du médicament injecté.
Il faut savoir que l’infiltration du genou peut avoir des effets secondaires mais ceux-ci sont très rares. Un petit nombre de patients ont été sujet à un malaise vagal simple ou des flushs qui se caractérisent par une rougeur et une sensation de chaleur au visage. La complication la plus grave est l’infection mais elle est rarissime.